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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 15:39

secrétariat  national :

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Compte-rendu de la réunion au cabinet du ministre

de l’Éducation nationale du 20 avril 2011

 

A notre demande, monsieur Christophe Kerrero, conseiller pour les affaires pédagogiques et l’égalité des chances et monsieur Benoît Labrousse, conseiller pour le numérique, les éditeurs, les opérateurs publics et le développement ont reçu une délégation de l’APBG avec le président Serge Lacassie, le secrétaire général Gilbert Faury et Jean Ulysse membre du bureau national chargé des relations avec les Régionales. L’entretien a duré une heure et quart, ce qui montre l’ampleur des échanges et des discussions.

 

Le président Lacassie a remercié pour cette entrevue et a indiqué qu’elle correspondait à un suivi des relations entre le cabinet de monsieur le ministre et l’APBG. Un rappel important a été fait  pour situer les problèmes à traiter dans le cadre global de la réforme du lycée et de l’évolution du collège en ce qui concerne les compétences. Pour le lycée, le président a rappelé la position officielle du comité national de l’APBG qui demande toujours un horaire plus conséquent soit 2h30 en seconde avec 1h30 en groupes restreints pour les travaux pratiques, puis 4 heures en 1re S et en terminale S avec chaque fois 2h en groupes restreints de travaux pratiques, et enfin deux heures de Spécialité en groupes restreints.

 

Mais, dans le contexte actuel, l’APBG prend acte, et est en total désaccord avec la diminution des horaires de Sciences de la vie et de la Terre comme de l’horaire global des sciences, car, compte tenu des perspectives d’emplois et d’innovations technologiques et scientifiques, cette diminution nous apparaît comme une aberration qui va contre l’intérêt des jeunes lycéens.

 

Le premier point fondamental soulevé par l’APBG c’est la nécessité d’un horaire qui distingue deux temps élève différents dont l’un avec des horaires en groupes restreints. Lors de la discussion, la délégation de l’APBG a présenté son argumentaire pour un horaire TP. La réponse du cabinet est catégorique : il n’y aura plus un affichage de temps spécifique élève en groupes restreints, c’est une volonté politique qui se fonde sur une meilleure « responsabilisation des enseignants dans les établissements avec un respect de la subsidiarité ».

 

L’APBG a demandé si le volant horaire correspondant aux temps différenciés pour la réalisation de groupes restreints était bien reconduit, comme nous l’avait indiqué le cabinet précédent. La réponse est affirmative, mais il y a une évolution importante car, s’il y a bien un volume horaire défini pour des effectifs réduits, les heures sont globalement attribuées au Recteur qui en disposera, avec possibilité de marge de manœuvre. De plus, dans les établissements 25 à 30 % de l’horaire est laissé à la libre appréciation des équipes pédagogiques. L’argument des établissements difficiles qui recevront ainsi plus de moyens a été mis en avant.

 

Un long échange s’est fait entre la délégation et les représentants du ministre sur l’arbitraire, pour nous et non pour le ministère, d’une telle disposition générale. Il faut insister sur le fait que M. Kerrero n’a pas répondu directement à la question mais pour lui, l’automaticité de l’enveloppe horaire supplémentaire pour chaque établissement pour permettre ces groupes n’est plus une règle. C’est un « pot commun » pour le Recteur, donc, dit-il, sans gain financier pour l’état.

 

Il a été ensuite question des programmes et l’APBG a fourni ses propositions en demandant en particulier en terminale un allègement des programmes qui sont infaisables en l’état. Elle a proposé des allègements pour l’enseignement obligatoire. Les représentants du cabinet ont pris note et ont trouvé que ces propositions  étaient bien argumentées et donc recevables.

 

Pour ce qui est de la spécialité, l’APBG a bien insisté sur le fait que les enseignements des trois parties devaient être faits complètement avec les connaissances, la méthodologie et les travaux pratiques. Cela nécessite au minimum 18 semaines et non pas 12. Le choix pour un travail plus « en autonomie encadrée » pour la fin de l’année » est donc envisageable à condition que ce travail fasse partie de l’épreuve du baccalauréat.

 

Pour le ministère, l’épreuve écrite avec une partie particulière pour la spécialité est conservée. Il en est de même, pour le cabinet, de l’épreuve d’ECE.

 

 

            Pour le collège Gilbert Faury a explicité les difficultés à appliquer l’évaluation des compétences mise directement sans un travail de fond fait avant pour modifier les pratiques. Le cabinet a insisté sur le fait que justement le but était de modifier la pédagogie et il a reconnu que les SVT, de ce point de vue, étaient en avance sur d’autres disciplines.

 

La délégation a montré tous les efforts faits par l’APBG pour la formation des enseignants avec le bulletin, les Journées nationales et les actions menées dans les régionales. Cela a été très remarqué par les conseillers. La délégation a insisté sur le rôle fondamental de la formation continuée à prendre en compte et à maintenir nationalement. 

 

Le bureau national

M.Bonnot

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